La pression sociale et les médias sociaux

Les médias sociaux font partie de la vie de la majorité des jeunes et des adultes québécois. Nous avons pu apprécier leur utilité durant la pandémie où nous avons pu maintenir le contact avec nos amis et nos proches. En plus de garder contact, ces médias nous permettent aussi de nous divertir, de nous ouvrir sur le monde, de créer, de partager et de nous informer sur une multitude de sujets!

Les médias sociaux représentent une vision parfois irréaliste où les gens ont tendance à partager plus souvent leurs réussites ou des photos d’eux « à leur avantage ». De plus en plus de personnes utilisent même des filtres pour modifier leurs photos. Ces vies de rêves ou parfaites peuvent diminuer la satisfaction envers notre vie personnelle, notre estime et notre image corporelle. Il se peut que cela crée une pression chez vos enfants afin de répondre à certaines normes sociales.

Les notifications nous permettent d’être informés rapidement en demeurant continuellement connectés, mais est-ce toujours bénéfique? Il faut savoir que les notifications ont aussi un grand pouvoir de distraction. Une étude a démontré qu'après une simple distraction, une personne prend en moyenne 23 minutes et 15 secondes avant de se replonger dans l'état de concentration initial. Les notifications peuvent aussi avoir comme impact de créer une pression de devoir être disponible en tout temps pour ne rien manquer de notre vie numérique.

Les entreprises collectent une multitude de données sur nous et elles s’en servent pour nous rendre l’expérience la plus agréable possible. Elles tiennent compte de nos goûts et de nos comportements pour s’assurer de nous garder sur leur plateforme le plus longtemps possible. Les données recueillies leur permettent d’obtenir davantage d’argent avec des publicités ciblées. Il est important de comprendre le fonctionnement des algorithmes qui influence grandement notre expérience sur les réseaux sociaux.

Cet environnement est propice à ne voir que des opinions conformes avec la nôtre, ce qui nous fera perdre la nuance et la complexité de plusieurs enjeux. En sachant que de plus en plus de Québécois utilisent les médias sociaux pour s’informer, cela peut faire en sorte que plusieurs ont plus de difficulté à se déconnecter.

Les enfants peuvent parfois être témoins de propos ou de contenus inappropriés ou malaisants (sexiste, raciste, image sexuellement explicite, cyberintimidation, etc.).

Dans de tels cas, voici ce qu’on peut faire :

• Inviter son enfant à nous en parler;
• Bloquer ou signaler la personne;
• Si le contenu ne correspond pas à votre enfant, simplement se désabonner;
• Informer la personne concernée que son propos peut être blessant;
• Aviser les autorités;

En tant que parents, privilégions une surveillance et un accompagnement plutôt qu’un contrôle trop strict et invasif. Cela pourrait diminuer le lien de confiance entre vous et votre jeune. Il est important de conserver ce lien de confiance afin que votre enfant puisse se tourner vers vous en cas d’enjeux nécessitant votre aide.

Pour d’autres conseils, consultez nos capsules !